Fort d'une marge de croissance encore grande, couplée à une situation politico-sécuritaire stable, le Maroc a des arguments de poids pour non seulement rassurer, mais aussi encourager les investissements.
Proximité géographique
Situé à 2h de vol de Paris et de Londres, et à seulement 7h de Dubaï, le Maroc bénéficie d'une position géostratégique intéressante pour tout
investisseur souhaitant à la fois tirer profit du potentiel économique africain, tout en bénéficiant de la proximité des grandes places financières internationales. Les différents accords signés entre le royaume et les pays européens et d’Amérique du Nord permet également aux
investisseurs de déplacer facilement leur patrimoine, de rapatrier leur dividendes, et d’étendre leur champs d’activité à tous secteurs.
Des infrastructures développées
Depuis le début des années 2000, le Maroc s’est doté d’infrastructures routières et logistiques dignes des pays européens. Le port de Tanger-Med, bordé par une zone franche d'activités industrielles et logistiques dans la Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, devient une référence en méditerranée. Le réseau des autoroutes marocaines est long de 1.792 km, c'est le plus dense réseau autoroutier en Afrique du Nord. Renault-Nissan a été l’un des industriels avant-gardistes en la matière, puisque l’usine du constructeur franco-nippon, installée depuis 2012, produit en moyenne près de 350.000 véhicules par an. Elle produit les principaux modèles de Dacia (Dokker, Sandero et Lodgy), vendus au Maroc ou exportés principalement vers l'Europe, l'Afrique et la région MENA.
Une stabilité rare
Dans une région minée par les incertitudes sécuritaire et des contextes politiques vacillants, le Maroc fait office de refuge pour les investisseurs. D’ailleurs, il s’agit du pays qui draine le plus d’IDE (investissements directs étrangers) en Afrique du nord. Avec une croissance moyenne de 4% et une inflation maitrisée à 2%, le contexte socio-économique semble particulièrement propice au commerce et à la coopération. Au-delà de ces considérations, l’héritage multiconfessionnel (berbère, arabe, israélite) du Maroc, ainsi que l’unité autour de la personne du roi, lui confèrent une cohésion qui empêche toute tension communautaire.
Une industrie lourde
75% des réserves mondiales de phosphates sont marocaines. Une ressource que le pays a su fructifier en faisant de l’office chérifien du phosphate (OCP) la première compagnie mondiale en la matière. Il détient ainsi un tiers des parts du marché mondial de l’exportation de phosphate sous toutes ses formes. L’office a d’ailleurs ouvert des bureaux autour du monde (Paris, Saõ Paulo, New Delhi, Buenos Aires, Istanbul, etc.), et a établi plusieurs joint-ventures, telles que BSFT, une société commerciale basée en Turquie et OCP Fertilizantes, une société locale distributrice d’engrais au Brésil.
Du divertissement haut de gamme
En plus d’offrir des stations balnéaires, le royaume dispose de lieux de divertissement adaptés au segment des investisseurs. Avec 46 parcours de golf, l’on peut travailler son swing dans "le meilleur endroit au monde pour passer un après-midi", comme le disait Churchill. Mais l’on peut s’essayer également au snowboarding, ou aux virées dans le désert. Pour les amateurs de cinéma, Ouarzazate, le "hollywood africain" offre les sets de tournage de grands films comme "Gladiator" ou "Lawrence d’Arabie".
Un pionnier en matière d’énergies renouvelables
Avec la plus grande station solaire au monde, Noor, et des parcs éoliens gigantesques, le
Maroc est à l’avant-garde africaine en matière d’énergies renouvelables. Conscient de l’avenir prometteur des sources d’énergie verte, le Maroc a hissé en priorité le développement des énergies renouvelables sur l’ensemble de son territoire pour porter leur part à 42% de la capacité totale à l'horizon 2020. L’année 2013 a d’ailleurs marqué un tournant dans ce processus de transition énergétique avec une contribution des sources d’énergie renouvelables (hydrique et éolienne) portée à 16,2% de la production électrique globale au lieu de 4% en 2009. La production hydraulique a suivi le même rythme pour s’établir à 11,15% en 2013. En parallèle, la production éolienne a connu un essor remarquable ces dernières années grâce au programme éolien, piloté par l’ONEE et qui prévoit d’atteindre une capacité de 2.000 MW à l’horizon 2020.
Une population jeune et une culture hospitalière
Avec une moyenne d’âge nationale de 29 ans, le Maroc est un pays jeune. Ce qui, au-delà de proposer une force de travail, représente une chance pour les étrangers qui trouveront toujours le moyen de communiquer avec la population. En plus de cela, la culture hospitalière au Maroc est légendaire, d’autant qu’il est considéré comme la deuxième meilleure destination culinaire au Monde.